Bayard Impact X Generali : Zen&Vous - vos webinaires pour demain

Generali et Notre Temps s’associent à travers Zen&Vous - vos webinaires pour demain, un programme inédit présenté par le sociologue Serge Guérin, qui donne à ceux qui le suivent les cléfs et des solutions concrètes pour répondre à de grands enjeux de prévention, de santé et de bien-être dans leur quotidien.
Bayard Impact X Generali : Zen&Vous - vos webinaires pour demain

Porteur du projet aux côtés de Notre Temps, Bayard Impact a déjà permis à 3 émissions de voir le jour en 2022 :

> Quelles aides pour les aidants ?

17 juin 2022
Accompagner un proche dans la maladie, le handicap, ou la dépendance est le quotidien de millions de Français. La force des liens n’exclut pas l’isolement, la charge mentale, les difficultés administratives ou financières. Comment être aidé et soutenu dans cette situation ?
Sujet majeur lorsqu’on sait qu’à ce jour près de 11millions de Français, soit 1 Français sur 6, accompagnent au quotidien un proche face à la maladie, au handicap ou à la dépendance, la question de l’aide aux aidants a été traitée par Serge Guérin, sociologue et professeur à l’Inseec GE et les experts invités de la première émission Zen&Vous : Amandine Lagarde, directrice générale de France Parkinson, et Joël Riou, directeur et fondateur de la plateforme d’aide aux salariés Responsage.

Comme le souligne Serge Guérin, les aidants constituent « un maillon essentiel de la chaîne de solidarité et répondent à un enjeu de santé important ». Pourtant,bien peu d’aidants et d’aidantes – la majorité sont des femmes - ont été préparés à cette tâche, et se doivent malgré tout d’endosser un rôle difficile, stressant et fatiguant auprès d’un conjoint, d’un frère, d’une sœur, ou d’unenfant, et ce, de plus en plus jeune. Des aides sont tout de même mises à leurdisposition, les situations de dépendance étant de plus en plus courantes :« Parkinson est la deuxième maladie neuro dégénérative en France et elleaffecte plus de 200.000 personnes ; ce n’est pas une maladie rare, rappelle Amandine Lagarde. Il y a une dizaine d’années nous avons décidé de répondre aux demandes des aidants, en mettant en place des programmes pour eux »(information et formation - symptômes, traitements, accompagnement dans la relation d’aide qui s’instaure ou encore bien-être et répit des aidants).« Proposer du soutien moral, un accompagnement dans le dédale des aides administratives et financières – très peu utilisées par méconnaissance – et alléger la charge mentale de ces aidants font partie de nos missions ».

Concernant les aidants salariés, Joël Riou précise que 70% des appels à sa plateforme de soutien concernent la question du grand âge – mise en place d’un service àdomicile, hébergement et relation avec un Ehpad notamment, droits et aides. Une autre partie significative des demandes des collaborateurs sont liées à la conciliation vie privée – vie professionnelle et au répit.  

L’expert appelle les entreprises à prendre conscience de ces nouveaux enjeux : chargementale, double journée, burn-out… Une véritable urgence pour le bien-être autravail et le maintien dans l’emploi puisqu’un quart des salariés sera aidant a près 2030 : « La question au sein des entreprises a longtemps été confidentielle. Elle devient sociétale, ce qui devrait conduire les employeursà mieux s’y intéresser ».
Au travail, seulement un quart des aidants ontdéclaré leur situation à leur employeur. Pourtant, plusieurs dispositifs, souvent récents, s’adressent à eux (allocation journalière du proche aidant,congé de proche aidant indemnisé, don de RTT entre collègues, bonifications de retraite en cas d’arrêt de travail)…

> Bien chez soi à tout âge

29 septembre 2022
Vous souhaitez vous simplifier la vie et optimiser le confort de votre logement mais ne savez pas comment vous y prendre ?Circulations, éclairage, rangements, pièces d’eau… De multiples petits chantiers permettent d’améliorer le confort de son logement. ​
Comment repenser son habitation et l’adapter à un nouveau mode de vie, redéfinir l’usage de certaines pièces, revoir la décoration, bénéficier d’une meilleure isolation thermique, dès maintenant et pour plus tard ? Serge Guérin, sociologue et professeur à l’Inseec GE interroge Valérie Egloff, infirmière libérale et dirigeante du gérontopôle de Normandie,et Mickaël Briquet, ergothérapeute et directeur des opérations de Merci Julie,un service spécialisé dans l’amélioration de l’habitat.

Comme le rappelle Serge Guérin, « Être bien chez soi s’organise à tous les âges de la vie ».  
Près de 400000 personnes âgées chutent chaque année à leur domicile, mais prendre garde à son environnement domestique, peut également se traduire par des aménagements pour y être plus actif et plus serein, en sortir facilement,accueillir des amis et des proches avec davantage de plaisir. Et ce, dès 45 ou 50 ans, grâce à des démarches parfois très simples.

Valérie Egloff donne l’exemple de la circulation : les logements peuvent être parfois encombrés et rendre les déplacements moins fluides, voire délicats. « Il ne s’agit pas de bouleverser le lieu de vie, précise-t-elle, mais de convaincre par exemple que désencombrer une pièce ou un couloir et d’y installer des chemins lumineux qui améliorent le confort et la sécurité ». Pour les plus âgés, une relation de confiance, avec un professionnel ou avec leurs proches permet d’aborder ces aménagements, qui ne doivent pas être imposés. « On parle beaucoup de l’adaptation des salles de bain dont le budget peut dépasser les 7000 euros, mais de nombreuses aides techniques peu coûteuses amélioreront aussi le confort d’un logement », ajoute Mickaël Briquet. Il cite également les interrupteurs avec détecteur de présence qui ne laissent jamais une pièce dans l’obscurité lorsque quelqu’un y entre, et qui sont facturées une vingtaine d’euros en grande surface spécialisée.

Des diagnostics plus approfondis peuvent être proposés par ces professionnels qui observent alors les habitudes de vie des occupants et se tiennent à leur écoute afin d’établir des plans d’action sur mesure. Ces démarches peuvent être prises en charge partiellement ou totalement par des collectivités locales – notamment par les départements compétents en matière de politique en faveur des personnes âgés ou encore par certaines villes. Le plus simple sera souvent de contacter le CCAS de sa commune. Et, là encore, de s’y prendre à l’avance car, de la première demande à la livraison des travaux en passant par le dossier de financement, l’ensemble de la démarche peut nécessiter jusqu’à un an.

> Médecines douces, en faire un atout de bien-être

24 octobre 2022
40% des Français sont séduits par les médecines non conventionnelles. ​
Et vous quelle pratique vous correspond ? Ostéopathie, sophrologie,réflexologie, hypnose, phytothérapie… ? L’OMS en dénombre 400, que les pouvoirs publics ont parfois du mal à encadrer. ​
​Comment s’y retrouver dans la diversité des médecines auxquelles vous pouvez accéder et avoir les clefs pour trouver des praticiens spécialistes ? ​C’est à cette question que répondront Véronique Suissa,docteure en psychologie et directrice générale de l’Agence des médecines complémentaires et alternatives (AMCA), et Antoine Bioy, professeur en psychologie clinique, consultant au CHU de Bordeaux et responsable scientifique de cette même agence, au cours
d’une discussion encadrée par Serge Guérin, sociologue et professeur à l’Inseec GE.


Comment définir les médecines douces ou complémentaires ? Quelles sont leurs indications, mais aussi leurs normes et encadrement - souvent flous ? Une analyse bienvenue alors que 50% de la population s’intéresse à ces pratiques,et que l’ONU en dénombre quelque 400. 

Car elles sont difficiles à catégoriser. « Certaines sont réglementées sans être pour autant validées scientifiquement, comme l’homéopathie, souligne Véronique Suissa. D’autres comme l’hypnose, sont validées scientifiquement, mais sans norme de formation ». Quelques-unes seulement de ces médecines douces font l’objet de formations reconnues. 

Les pratiques complémentaires ne s’intègrent pas seulement dans un parcours thérapeutique, rappelle de son côté Antoine Bioy. Beaucoup peuvent être simplement mises en œuvre dans la vie quotidienne, dans une perspective de santé durable, comme l’activité physique adaptée, la diététique, l’hypnose...« Il faut d’abord partir de ses envies !», encourage-t-il. 

Alors comment repérer les bons professionnels, notamment sur les plateformes d’offres de soins ? Comment éviter les charlatans ou déceler le risque de dérive… ? Les experts donnent ici quelques indications simples, qu’il s’agisse de s’inscrire dans une démarche de prévention ou dans une logique thérapeutique. Dans ce dernier cas, ils encouragent de consulter son généraliste ou un spécialiste,lesquels sont souvent plus ouverts sur le sujet aujourd’hui ; puis de questionner le praticien en médecine complémentaire sur son parcours, sa formation le choix de sa spécialité ; et, surtout, d’écouter son environnement et ses proches « qui sont toujours de bon conseil » … !  

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